A l’inverse du hard power exercé par l’autorité institutionnelle, le soft power agit par jeux ou stratégies d’influence et d’échange, qu’ils soient économiques, socio-culturels, ou numériques, et dorénavant profondément entremêlés.
Les « tendances », enjeu stratégique de l’innovation
Les analyses les plus récentes sur l’impact ou la performance de l’innovation montre combien celle-ci ne trouve son succès que lorsque la société accepte de l’adopter au gré de ses « préférences » du moment. En complément de l’apport scientifique et technologique, l’innovation doit donc se nourrir d’une réflexion sérieuse sur l’évolution des usages, du life-style, et des imaginaires socio-culturels qui les sous-tendent, car c’est là que se nichent les leviers de leur soft-power. Ceci passe par des analyses non pas sectorielles mais en écosystème et à 360 degrés.
La mode qui fascine et inspire toujours plus, en est incontestablement un acteur déterminant, encore faut-il pouvoir en cerner les périmètres d’action. Parlons-nous d’une industrie du vêtement et du luxe en vive mutation, ou, plus largement des industries créatives et culturelles, aujourd’hui happées par le web et les réseaux sociaux, et où ne cesse de croître l’économie collaborative ?
Auditrices et auditeurs du cycle national 2016-17 ayant suivi l’atelier sur le soft power de la mode :
• BELUS Alexandra, directrice de la Graduate School, Ecole Polytechnique
• COUDERC-OBERT Céline, adjointe au chef de la Mission risques environnement santé, Commissariat général au
développement durable, ministère de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer
• DELOUX Ludivine, adjointe du directeur, Centre de recherche de Lille-Nord Europe, Institut national de recherche en
informatique et en automatique (INRIA)
• DE SALVO Barbara, directrice scientifique du Laboratoire d’électronique et de technologie de l’information (Leti),
Direction de la recherche technologique, Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)
• GUERIAUX Pascale, chef du Bureau de la stratégie territoriale et de l’appui, Direction générale de l’enseignement et
de la recherche, ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt
• HAMAIDE Jean-Pierre, responsable des collaborations académiques en France, NOKIA, Bell Labs
• MARESCAL Franck, chef de l’Observatoire central des systèmes de transport intelligents, Gendarmerie nationale,
ministère de l’Intérieur
• NABOT Jean-Philippe, délégué régional, délégation régionale à la recherche et à la technologie Provence-Alpes-
Côte d’Azur, ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
• REQUENA Stéphane, responsable de l’innovation, Grand équipement national de calcul intensif (GENCI)
• RICHARD Guy, chef du Département environnement et agronomie, Institut national de la recherche agronomique
(INRA)