Tout au long du XXème siècle, le concept du design a progressé jusqu’à s’appliquer à des domaines de plus en plus variés et a constitué un facteur indéniable de la compétitivité des entreprises. « Designer le monde de demain » est devenue une ambition caressée par nombre de décideurs publics et privés.
Le design apporte aux produits et aux services une valeur ajoutée, qui permet aux entreprises de s’adapter face aux mutations technologiques et internationales, et aux acteurs publics d’innover pour une meilleure prise en compte du « bien commun ».
Pourtant, la culture française valorise plus une approche technique et technologique du produit ou du service ; l’art et l’industrie demeurent cloisonnés tout comme le marketing et la recherche alors même que le design propose l’articulation entre ces dimensions.
Le design s’entend comme une approche novatrice, globale et intégrée, créatrice de valeur et source de différenciation. Il amène, sous toutes ses formes, une diversité d’état d’esprit nécessaire à la conduite du changement, plaçant l’Homme, l’utilisateur, au coeur de la réflexion. Faire converger design et intérêt général et mettre le design au service de l’intérêt général trouvent dès lors un sens additionnel.
Auditrices et auditeurs de l’atelier :
Luc Ardellier, Karim Ben Slimane, Neli Aparecida De Mello Thery, Denis Ehrsam, Mathieu Hazouard, Philippe Hernandez, Jérôme Jeanbart, Françoise Lavarde, Stéphanie Martin-Huguet, Laurent Monnet, Claire
Planche, Véronique Rouyer, Patrick Touron, Françoise Touboul.