Multiplicité des acteurs, des activités, des environnements, l’étang de Berre, magnifique et endommagé, cumule une série de difficultés étrangères les unes aux autres. Il est l’objet de multiples et vives polémiques dont il est bien difficile de se faire une idée globale.
Impliquer tous les acteurs, notamment ceux de la recherche et de l’innovation, diligenter une vaste étude épidémiologique, activer des outils administratifs et règlementaires, comment dessiner pour l’étang de Berre un avenir qui satisfasse le développement des Bouches-du-Rhône tout en préservant l’environnement et les activités de tous les acteurs ?
L’Etang de Berre, avec ses 15 000 hectares et ses 75 kilomètres de côtes est une merveille de la nature. La partie nord de l’étang est une succession de havres de paix et de paysages pittoresques. Ce patrimoine naturel exceptionnel est aussi le résultat du travail de l’homme. Des vestiges de la voie romaine aux arrangements urbains soignés des villages, l’étang est multiple et montre que la géographie ne va pas sans l’histoire.
Partant de l’idée que « la mer régénère », l’Etang de Berre a été depuis le 17ème siècle le réceptacle de toutes sortes de rejets. Le développement de Marseille aux 19 et 20ème siècles avec le chemin de fer, les industries chimiques, l’aéroport et des schémas directeurs de l’urbanisme difficiles à mener (1931 et 1965-1970) ont profondément modifié ce territoire. L’étang, magnifique et endommagé à la fois, est toujours objet de polémique.
Auditrices et auditeurs de l’atelier :
Clarisse ANGELIER, Aurélie BARBAUX , Didier BARBERIS, Igor BEDNAREK, Bernard BENHAMOU, Emmanuelle MaGUIN, Jean-François PICQ, André PIERRE, Philippe ROUSSELOT, Marie-Noëlle SEMERIA, Marie-Hélène PEREZ