Popularisé par l’adhésion de « stars » de la Hi-Tech (le mathématicien Wolfram, par exemple), la quantification de soi est-il un simple « buzz-word », une mode, ou bien une mesure incontournable des rythmes de nos corps humains dans des sociétés où tout se quantifie ?
Par ces mesures se manifeste une réappropriation du soi, intégrant une vision prospective avec la prise en compte les données passées et présentes, et la possibilité de se comparer aux autres. Au-delà des apparences individualistes de la démarche, la quantification de soi est potentiellement porteuse de bénéfices collectifs, notamment pour la santé ou l’économie.
Quels en sont les outils ?
Tout d’abord les capteurs qui prennent les mesures et sont notamment logés dans des bracelets, des montres ou des balances. Ensuite, les smartphones, dont l’usage est désormais banalisé, et qui permettent de recueillir, synthétiser et partager les données. La quantification de soi peut donc concerner tout un chacun. Les citoyens deviennent eux-mêmes des capteurs, et ce, que ce soit dans un cadre marchand ou non.
Auditrices et auditeurs de l’atelier :
Daniel BARTHELEMY, Caroline BONNEFOY, Anne-Sylvie CATHERIN, Jean CHABAS, Charles-Ange GINESY, Moussa HOUMMADY, Jérôme PEYRARD, Aline RICHARD, Véronique ROCHE, Bertrand SCHMITT