L’évolution des technologies a permis le développement de robots et véhicules autonomes depuis la fin des années 1970. Toutefois, ces exploits techniques sont passés inaperçus auprès du grand public et il aura fallu attendre l’annonce en 2010 de la conception d’une « Google Car » pour braquer les projecteurs sur le « véhicule autonome » et bousculer l’industrie automobile.
Le véhicule autonome a été récemment porté sur le devant de la scène par les médias. Si les bénéfices que porte en germe une telle innovation sont évidents, les auditeurs ont été étonnés par la diversité des objectifs et des usages que les différents acteurs lui associent, le manque apparent de coordination et d’objectifs partagés entre ces derniers et l’absence de position claire des pouvoirs publics sur les grandes orientations à fixer.
D’autres points ont également interpellés les auditeurs, comme les questions de sécurité et de sûreté de cette technologie qui ne sont pas complétement solutionnées, et la nécessité d’adapter le cadre juridique à la spécificité de ces véhicules. Ils se sont également interrogés sur le lien entre les usages des véhicules autonomes et leur rôle ou leur impact social, afin qu’ils puissent devenir un outil répondant aux besoins de mobilité et de sécurité dans les transports et ne restent pas une simple prouesse technologique.
Auditrices et auditeurs de l’atelier :
Hamid AIT GHEZALA, Jean-Pascal BONHOTAL, Lydia BEN YTZHAK, Philippe COUDOL, Didier GAY, Raphael GUSDORF, Valérie MOULIN, Philippe PETITHUGUENIN, Françoise SIMON-PLAS, Maurizio VRETENAR