Si l’utilisation quotidienne des nouvelles technologies de l’information et de la communication pourrait suffire en première approche à se convaincre de leurs mérites, elles recèlent de multiples zones d’ombre.
Les univers persistants en ligne (UPEL) sont apparus comme l’une de ces zones d’ombre. De fait, cet artefact numérique reste délicat à appréhender pour le grand public car il correspond à une catégorie émergente dont les contours ne sont pas fixés clairement. De quoi s’agit-il ?
Apparus au milieu des années 1990, les UPEL sont véritablement entrés dans la conscience collective en 2007 lorsque Second life a créé un « buzz » médiatique (voir un exemple dans [1]). Ce buzz a néanmoins rapidement laissé place à une réalité dans laquelle les UPEL restent finalement encore mal identifiés et globalement peu connus en raison de la prolifération des diverses formes de jeux vidéo. Toutefois, certains UPEL se déploient à une échelle significative parmi une communauté d‘adeptes qui interagissent entre eux grâce aux avatars, sans se connaître dans la vraie vie selon les usages habituels des relations interpersonnelles : faut-il y voir l’apparition d’un nouveau mode de relation aux autres et au monde ?
Auditrices et auditeurs de l’atelier :
Myriam CAU, Sophie CHAUVEAU, Andreas EHINGER, Lotfi HEDHLI, Lionel LARQUE, Lionel MOULIN, Gilles MOUTIERS, Sabine MAGE, Eric MASSART, Fabrice PIETRE-CAMBACEDES