La question qui nous était posée dans l’atelier maintien à domicile des personnes fragiles, était celle du «cinquième risque» : la dépendance. Et de l’apport des technologies notamment numériques dans l’accompagnement et la diminution de la perte d’autonomie. En France, le système de la prise en charge de la dépendance distingue deux populations : les plus et les moins de 60 ans.
Même si cette distinction est remise en cause par de nombreux acteurs du secteur, le groupe, après discussion, a décidé de se focaliser sur les seniors. D’abord parce que les « juniors » en situation de handicap doivent affronter des problèmes
spécifiques très divers qui nous ont semblé trop vastes à traiter dans le temps imparti, sans compter que leurs problématiques principales d’éducation et d’emploi sortent largement de la question du maintien à domicile. Ensuite parce que la dépendance des aînés – qui résulte d’une des plus grandes avancées médicales et sociales du XXe siècle : l’allongement de l’espérance de vie – concerne toute le monde : nous sommes tous des aidants, des aidés, des futurs aidants ou des futurs aidés.
Auditrices et auditeurs de l’atelier : Olivier AUDOUIN, Xavier GRISON, Gilbert ISOARD, Krzysztof KOZLOWSKI, Cécile LESTIENNE, Hélène
LUCAS, Catherine MOULIN, Catherine RABBE, Anne RIZAND, Walter ROEST, Marc SOULAS