Les premiers effets de la présence de résidus médicamenteux dans l’eau ont été constatés en 1976 (changement de sexe de poissons). La prise de conscience de conséquences environnementales
et sanitaires potentielles a démarré dans les années 1990, pour devenir plus sensible durant les années 2000 en Europe.
Les premières campagnes de mesure sont mises en place en France en 2006, confirmant ainsi la présence de diverses molécules (antibiotiques, anti-inflammatoires, antidépresseurs, anticancéreux…) dans l’eau potable et dans les eaux de surface, toutefois à des doses très faibles (de l’ordre de quelques dizaines de nanogrammes par litre). Après quelques années de maturation, un Plan national sur les résidus médicamenteux a été lancé en mai 2011 conjointement par les ministères de la Santé et de l’Environnement. Les auditeurs ont souhaité connaître la situation réelle : quels sont les acteurs, quelle est la situation réglementaire et la volonté politique ?
Auditrices et auditeurs de l’atelier :
Corinne Borel, Eric Bridot, François Chevoir, Hubert Duault, Olivier Fohanno, Françoise Guégot, Joël
Jacquet, Sacha Kallenbach, Ramesh Pyndiah, Jean-Patrick Thiollet, Bruno Wiart