Nos concitoyens sont confiants envers les gestionnaires de la ressource en eau. Or nous sommes vulnérables. Comment chercheurs, opérateurs et services publics coopèrent-ils pour garantir la sécurité publique ? Les crises de l’eau, d’origines terroristes ou accidentelles, se traitent-elles de la même façon ? Quelle coordination européenne ?
L’eau est indispensable à la vie. L’urbanisation, l’évolution des connaissances et des possibilités techniques, les politiques d’aménagements ont façonné dans nos pays développés le système d’adduction d’eau. Chaque foyer dispose d’une eau de qualité potable, en quantité toujours suffisante.
La confiance dans la qualité de l’eau distribuée est-elle aussi largement répartie qu’on nous le dit ? L’importance de la consommation d’eau en bouteilles semble moduler cette confiance. Nos concitoyens douteraient-ils de la qualité de la distribution d’eau ? Les acteurs du système sont les collectivités, les sociétés privées et mixtes, les municipalités qui exploitent les réseaux, mais aussi la puissance publique sur les aspects sanitaires de l’eau, les normes de potabilité. Celles-ci sont définies au niveau européen (directives), voire mondial (OMS) en relation avec l’échelon national (transposition directive, mesures plus contraignantes). Quelle est la légitimité de la fixation d’une concentration limite de potabilité sur telle ou telle substance ?
Pour faire de la qualité encore faut-il disposer de ressources suffisantes. D’où les questions sur la situation des réserves, leur qualité et leur abondance. Des inquiétudes se font jour. Les évolutions climatiques conduiront-elles à des situations de pénurie ou d’excès perturbateurs ?
Auditrices et auditeurs de l’atelier :
Pierre Dreux, Pascale Gramain, Christian Guyard, Rosa Issolah, Olivier Marsal, Michel Naud, Philippe Parizot-Clericot, Denis Priou, François Sillion, Marie-Cécile Sutour, Christian Vanneste