Des événements rares qui deviendraient plus fréquents, une opinion qui ne supporte pas les risques : comment les élus peuvent-ils décider leurs investissements pour renouveler des infrastructures vieillissantes ?
La question posée au groupe de l’atelier «Les tempêtes, cyclones,…» était la suivante: Décision publique, opinion et incertitude scientifique. Des événements rares qui deviendraient plus fréquents, une opinion qui ne supporte pas les risques : comment les élus peuvent- ils décider leurs investissements pour renouveler des infrastructures vieillissantes ?
De par leur caractère exceptionnel, l’étendue du territoire concerné, la diversité des situations critiques créées, la multiplicité des acteurs et organisations impliqués, le besoin de réactions rapides, coordonnées et multiformes, ces événements mettent en lumière l’adéquation ou la défaillance des processus et des structures aux aléas climatiques catastrophiques de grande ampleur. Situations de crise immédiate, suivies de périodes plus ou moins longues de réparation des dégâts, ces événements paroxysmiques posent nombre de questions. On citera notamment la capacité d’en prévoir l’occurrence, celle d’alerter à bon escient la population, celle d’en maîtriser ou d’en limiter les conséquences, la volonté présupposée de protection de la population confrontée à sa capacité à accepter l’exceptionnel ou à se préparer à le subir. Le support de différents domaines scientifiques, le rôle et la responsabilité des scientifiques et techniciens, la décision politique dans un contexte d’incertitude, la place de la société civile et du citoyen sont quelques uns des thèmes abordés dans ce rapport d’étonnement.
Auditrices et auditeurs de l’atelier :
Xavier Apolinarski, Gilles Aumont, Frédérick Bordry, Oscar d’Almeida, Sophie Jullian, Erick Lansard, François Monnet, Nicolas Monomakhof, François Murgadella, Isabelle Ribet, Bénédicte Welté