Cycle 2023
Individus, entreprises, territoires : habitabilité de la Terre et nouveaux modèles de société
Atterrir en pleine incertitude, avec le climat, la géopolitique et le numérique, atterrir, pourquoi et comment, c’est ce que l’IHEST propose aux auditeurs et auditrices d’examiner et de débattre en étudiant le comportement des acteurs et les actions mises en œuvre ou à engager. Il s’agira de porter trois regards à trois échelles différentes : celle de l’individu et du citoyen, de ses aspirations, de ses valeurs, de ses modes de vie ; celle des lieux de production, de création de richesses, de travail et de socialisation que sont les entreprises ; et celle enfin du lieu où l’on vit, du territoire, notion elle-même multi-échelle, entendue comme la planète, le pays et le paysage, la nation et l’Etat, la Région et la localité.
Cycle 2021-2022
Mobiliser les ressources pour les transitions : transformations, ruptures, métamorphoses
Depuis 2019, le cycle national de l’IHEST étudie les transitions. La transition numérique, continue sa progression à la vitesse des sauts technologiques qui se succèdent : la 5G aujourd’hui, les univers virtuels ou la convergence des technologies demain.
La transition écologique, désormais placée au cœur de la recherche scientifique et de l’innovation, participe au devenir de l’économie, questionne l’évolution des sociétés, s’invite dans les politiques publiques.
Cycle 2020-2021
Affronter les transitions : entre prise de conscience, paradoxes, et initiatives
Le cycle de formation de l’IHEST continue d’approfondir la question des transitions, abordée en 2019-2020 sous l’angle des représentations et des récits que s’en fait la société. En 2020-2021, la 15e promotion sera invitée à centrer ses réflexions sur les initiatives que la société met en œuvre pour les prendre de front.
Cycle 2019-2020
Préparer les transitions : fictions, sciences, réalités
Le cycle de formation aborde la question, vaste et complexe, des transitions notamment climatiques, numériques, énergétiques, qui s’imposent à nos sociétés. Ces transitions, pour complexes qu’elles soient, sont à notre main, elles seront très largement ce que nous en ferons à toutes les échelles : du monde, des continents, des pays, des régions et des territoires, mais aussi à l’échelle de l’individu.
Cycle 2018-2019
L’inconnaissance, vecteur d’inventivité
Le cycle propose une trajectoire à travers les différents régimes de production et de transmission des connaissances et des savoirs. Il se place, pour ce faire, dans la perspective de l’inconnaissance. L’inconnaissance est constitutive du pouvoir de connaître. Le prisme de l’inconnaissance permet de mettre en lumière les limites de la connaissance, ce qu’il y a de temporaire dans les états de l’art.
Cycle 2017-2018
L’inconnu et l’incertain, comment les distinguer et “faire avec” ?
Qu’il soit dans le domaine public ou privé, dans une organisation académique ou une entreprise, un décideur est généralement invité à trouver lui-même le parcours adéquat pour savoir réorganiser l’activité en réponse aux évolutions techniques, administratives et scientifiques. Il est donc appelé à renouveler ses connaissances et son appréhension des contextes. On attend de lui une certaine maîtrise de l’inconnu à opposer à l’incertain. Ces dimensions sont au cœur du cycle national de formation.
Cycle 2016-2017
La connaissance comme bien commun
En étudiant la notion de « valeur de la science », le cycle questionne la place de la connaissance comme bien commun de l’humanité, les valeurs propres de la science, mais aussi ses valeurs dérivées, innovation, puissance, santé, imaginaire…
Cycle 2015-2016
Espaces de la science, territoires et sociétés
Le cycle national est consacré aux espaces qu’occupe la science dans les sociétés contemporaines. Pourquoi la science, qui entend dégager des lois, des relations constantes et universelles, se concentre-t-elle dans certains espaces, réels et géographiques ou virtuels, symboliques et idéologiques ? Que nous apprennent ces localisations sur les sciences, les sociétés et leurs interactions ? Tout est-il localisable ? Existe-t-il des liens entre la concentration de l’activité scientifique et celle d’autres activités, industrielles, culturelles… ?
Cycle 2014-2015
Temps des sciences, trajectoires des sociétés
Le temps est au cœur de la réflexion sur la recherche et l’innovation, mais il est peu étudié dans ce cadre ; il affecte pourtant la dynamique des sciences, les politiques publiques et industrielles, et l’ensemble des débats sciences/société. Le cycle tente d’éclairer les différents régimes temporels (court, moyen, long termes) des sciences et de la société et de problématiser l’idée reçue d’« accélération » du temps et du progrès.
Cycle 2013-2014
Science, innovation et numérique : les sociétés en question
Les technologies numériques sont omniprésentes dans la quasi-totalité des activités de nos sociétés. De quels progrès social, économique et politique, les technologies numériques sont-elles porteuses ? Le cycle traite notamment des questions suivantes : de quelles stratégies industrielles font-elles l’objet ? De quel accompagnement éthique et juridique bénéficient-elles ? Quels partages de savoirs et de technologies, quelle éducation se mettent en place ? Un langage commun, qui permette le dialogue dans la diversité des cultures, se dessine-t-il ?
Cycle 2012-2013
Sciences et progrès : réalités, paradoxes et utopies
Le mot progrès signifie étymologiquement le déplacement, le changement, la progression dans une direction précise. Le cycle explore les visions du progrès de différents acteurs de la société ainsi que les politiques publiques comme privées auxquelles elles conduisent. Les questions de l’éducation, des relations entre science et politique sont également étudiées au prisme de la notion de progrès.
Cycle 2011-2012
Sciences, sociétés et puissance
Le fil conducteur proposé pour ce cycle national permet d’approfondir les rapports qu’entretiennent les sciences et les technologies avec la puissance des territoires, qu’il s’agisse de ceux des entreprises, des régions, des États, ou d’ensembles plus vastes comme l’Union européenne.
Cycle 2010-2011
Une société créative : les sciences, l’innovation et l’éducation en question
La créativité est à l’origine du décentrement, des ruptures indissociables de l’émergence de nouvelles idées, de l’invention. Le cycle national propose d’approfondir les démarches à l’œuvre dans la recherche, dans les process de conception industrielle, d’innovation, dans l’entreprenariat en lien avec le concept de créativité.
Cycle 2009-2010
La société face aux frontières de la science et de l’innovation. Nouvelles ruptures, nouvelles cohésions.
Le cycle explore et questionne les « frontières » : frontière des sciences et de l’innovation qui soulève la question de l’expertise et du débat avec la société ; frontière de l’économie dont les méthodes et les modèles sont abondamment questionnés par la crise actuelle ; frontière du corps et du temps, de la naissance au vieillissement ; frontière (ou limite ?) des ressources naturelles ; frontière de l’Europe, de la coopération, de la compétition ; frontière du développement ou encore frontière de la connaissance.
Cycle 2008-2009
Science, technologies et société européenne : compétitivité, coopération, éthique
Le cursus est bâti autour de cinq entrées thématiques : l’état des sciences et de la prospective ; l’économie de la recherche et de l’innovation ; la philosophie, l’éthique et l’histoire des idées ; l’organisation de la recherche et de l’innovation, leur gouvernance et les relations entre science et société (la culture, l’éducation, les religions, la décision publique…).
Cycle 2007-2008
Science, société et changement
L’IHEST a choisi de faire de la relation complexe entre science, changement et société, le fil conducteur de son second cycle. Comment développer une culture partagée des sciences et des techniques dans une société marquée par des évolutions rapides, liées, pour partie, aux changements introduits par ces sciences et ces techniques elles-mêmes? Comment comprendre les questions posées par la recherche d’emblée mondialisées tout en se jouant au niveau local. Ceci nécessite un aller-retour permanent entre ces deux niveaux et une lecture commune par les acteurs concernés. Comment dans ce contexte développer la confiance entre la science et la société ?
Cycle 2006-2007
Les relations entre science et société
La création de l’IHEST a été inscrite dans le cadre du Pacte pour la recherche en novembre 2005 et son ouverture s’est faite un an plus tard en novembre 2006 avec l’accueil d’une première promotion d’auditeurs ici réunie autour de François Goulard, Ministre délégué à l’Enseignement supérieur et à la Recherche. L’Institut a été transformé en établissement public à caractère administratif par décret du 27 avril 2007.