Chaque année, le rapport d’activité représente une occasion de faire le point sur le chemin parcouru, mais aussi de se projeter dans l’avenir, pour prendre la mesure des défis à relever pour l’IHEST.
Rapport d’activité 2021
Echanges entre Jean-François Pinton, président de l’IHEST et président de l’École normale supérieure de Lyon et Sylvane Casademont, directrice de l’IHEST
Vous avez été renouvelés tous les deux à la tête de l’IHEST en 2021. C’est la reconnaissance
de votre efficacité ?
JFP : Probablement, on ne change pas une équipe qui gagne ! Mais c’est surtout une marque de confiance de la part de nos tutelles, les ministères en charge de la recherche et de l’éducation, confiance qui nous honore et nous oblige.
SC : Je souscris tout à fait. Cette confiance nous oblige et nous engage à poursuivre la mise en œuvre du plan stratégique et du contrat d’objectifs 2020- 2024 qui est déjà bien engagée. Nous allons d’ailleurs en présenter un point d’étape à mi–parcours à notre
nouvelle ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche dans les prochaines semaines.
Revenons à 2021, seconde année de la pandémie de Covid. En 2020, l’IHEST avait remarquablement tenu le choc en maintenant son cycle. Qu’en est-il de 2021 ?
JFP : La crise sanitaire, sur les deux années, met en évidence la capacité d’adaptation dont l’institut a fait preuve et qui a été soulignée par le conseil d’administration et le conseil scientifique. Je résume : adaptation en termes de planning du
cycle, de recrutement des promotions et de gestion des groupes ainsi que maîtrise du numérique.
SC : Adaptation qui fut possible grâce à la mobilisation sans faille de l’équipe interne de l’IHEST. Je la félicite et la remercie. A 10 personnes, même si nous avons chacun des missions bien définies, pour accomplir toutes nos tâches, nous devons tous être un peu « couteau suisse ». Mais les différents confinements nous ont obligés à nous surpasser en la matière ! Jean-François évoque le planning : nous avons géré en 2021 4 promotions en parallèle, à différents stades d’évolution. En janvier, la promotion 2020-2021 Michel Serres était au milieu de son cycle, dont les sessions se sont réellement terminées en octobre (au lieu de juin) ; En avril, nous avons lancé le recrutement de la promotion 2021- 2022 Rosalind Franklin, et mené à bien toutes les sessions prévues au dernier quadrimestre. En août, nous avons organisé un séminaire de rattrapage pour la promotion 2019-2020 Wangari Maathaï, qui n’avait pu faire son voyage en Europe. En novembre, nous réfléchissions avec le conseil scientifique à la thématique du prochain cycle qui débutera en 2023.
Nous y reviendrons.
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