L’apport du cycle national et de la certification
En tant que directeur de recherche au CNRS, je travaille dans la recherche scientifique pure et j’encadre des équipes. En me donnant la possibilité de suivre le cycle de l’IHEST, le CNRS m’a permis d’acquérir de nouvelles méthodes de travail collectif et de prise de décision.
Le cycle de l’IHEST est aussi arrivé au bon moment, car au bout de plusieurs années on est amené à occuper des fonctions sortant du laboratoire, des missions au niveau national, donc des postes d’animation et de management.
Une telle formation c’est aussi une respiration, un temps de pose pour apprendre hors de son contexte professionnel. Les transformations numérique et climatique me passionnent, m’informer sur ces sujets tout en apprenant de nouvelles techniques m’a énormément séduit.
Certes, j’utilisais déjà la démarche scientifique dans la prise de décision, elle est la base de ma formation. En revanche j’ai appris à l’utiliser hors de mon domaine de compétence. Le sujet du rapport d’étonnement de mon groupe portait sur la viande. Il était très intéressant d’appliquer la démarche à autre chose que mes travaux scientifiques, ce que je n’avais jamais fait auparavant.
J’ai appris au niveau techniques, échangé avec des auditeurs d’horizons très divers, hors de ma zone de confort quotidien et je n’ai plus tout à fait le même regard. Cela amène à se poser des questions assez lourdes. J’aime ce que je fais et je veux poursuivre mais autrement. Je réfléchis actuellement à intégrer de façon concrète ce que j’ai appris dans mon parcours.
Arnaud Arbouet, Directeur de recherche au CNRS, responsable du MET ultra rapide du Cemes, promotion Michel Serres